L'accroche parfaite pour aborder l'inconnu : 1 secret en 3 points.

Une étude récente réalisée par l’Université de Chicago a révélé que les interactions entre inconnus seraient capables d’augmenter notre bien-être. Rien que ça. Fort de ce point de départ, une question vient naturellement à l'esprit : « Comment engager cette revitalisante conversation avec l'inconnu ? »La chercheuse américaine Carole Fleming - spécialisée dans la communication verbale - s'est sérieusement penchée sur la question. Après avoir décortiqué le problème dans tous les sens, le Dr Fleming propose une méthode (douce) pour réaliser l'accroche parfaite. Baptisée ARE, cette méthode s'appuie sur trois étapes : Ancrage, Révélation et Encouragement. Trois petits points à aligner en très peu de temps pour réaliser son accroche.Précision : le modèle n'est pas figé, chacun saura bien sûr l'adapter à sa sensibilité.

L'ancrage, pour détecter une réalité partagée.

Le premier temps de l'accroche doit être inspiré par n'importe quel point commun partagé avec l'illustre inconnu. Au choix : blagues légères, point météo, compliment gratuit ou banalités sincères sur un fait observable et partagé. Peu importe l'option choisie pourvu qu'il s'agisse d'une expérience partagée dans l'instant.

+++"Très cool cette dernière intervention non ?" "Canon le visuel de votre présentation." "Un brownie au caramel beurre salé ? Ça passe bien ?"+++

Chacun aura parfaitement conscience de l'insignifiance de ce premier instant, également baptisé bruit amical par le Dr Fleming. Cependant, la chercheuse américaine précise qu'il ne faut pas pour autant négliger son importance : il s'agit d'une première étape nécessaire, sans elle la suite de l'accroche tomberait comme un cheveu sur la soupe.

La révélation, pour entrer dans l'intimité.

Ensuite, révélez quelque chose à propos de vous qui est liée au point d’ancrage qui précède. Cette étape donne des indices sur vous, vos préférences, vos motivations, vos avis, pour que votre interlocuteur puisse lui aussi rebondir et apprendre à vous connaître.

+++"J’avais cru qu’elle serait beaucoup plus technique, mais finalement tout était très clair !" "J’aurais bien aimé pouvoir faire des présentations avec de beaux visuels comme ça." "Je n’ai jamais été fan du brownie traditionnel, en tout cas"+++

Cette ouverture donne à l’autre personne d’autres couches d’information, autant d'éléments sur lesquels s'appuyer pour répondre et nourrir l'échange à venir. En parallèle, vous gagnez également sa confiance.

L'encouragement, avant de passer le relais

L'accroche idéale du Dr Flemings se termine par un encouragement sous forme interrogative. Avec cette étape, l’objectif est de donner toute la liberté à votre (futur) interlocuteur de s’exprimer sur le sujet introduit.

+++"Ça t’a surpris aussi ? Tu t’attendais à quelque chose de différent ?" "Comment tu les as créés ? Tu as utilisé un template de base ou t'as tout fait à la main ?" "Tu aimes le brownie traditionnel ?"+++

Quelques exemples à faire/ne pas faire...

+++Dans la queue du café :"Canon ta chemise" "Moi j'ai toujours un peu de mal à quitter le" "Tu aimes le brownie traditionnel ?"+++

+++Dans l'ascenseur :"Ça t’a surpris aussi ? Tu t’attendais à quelque chose de différent ?" "Comment tu les as créés ? Tu as utilisé un template de base ou t'as tout fait à la main ?" "Tu aimes le brownie traditionnel ?"+++

Dans l’openspace :

  • Vous : « Il est très beau le visuel de ta pré J’aurais bien aimé pouvoir faire des présentations avec de beaux visuels comme ça. Comment tu les as créés ? Tu as utilisé un template de base ou a tout fait à la main ? »
  • Interlocuteur : « Merci. Oui, je me suis servi d’un template de base que j’ai trouvé en ligne mais je les ai quand même travaillés un peu, adaptés à mon style de présentation et à mon projet. »
  • Vous : « Très bien. Et tu l’as trouvé où exactement ? Est-ce que quelqu’un qui n’a aucune expérience en design peut le faire ? »

Dans la cafétéria :

  • Vous : « Un brownie caramel au beurre salé ! Je n’ai jamais vu ça, mais c’est gé Je n’ai jamais été fan du brownie traditionnel, en tout cas. Tu aimes le brownie traditionnel ? »
  • Interlocuteur : « Non, pas trop. Mais il est vrai qu’au caramel au beurre salé ça peut être un mélange intéressant. »
  • Vous : « Exactement. C’est pas mal comme idée. En plus, comme petit goûter, ça donne un boost pour travailler l’après-midi. »
  • Interlocuteur : « Tout à fait. C’est très bien pour avoir l’énergie pour finir la journée. »
  • Vous : « Et, au fait, tu travailles sur quoi en ce moment ? »

Que ce soit avec un commentaire ou une question, il est important d’alterner entre ces deux formes pour trouver le juste équilibre : trop de questions d’un coup et vous risquerez de faire la conversation ressembler plutôt à un interview, trop de commentaires personnels et vous risquerez de ne pas donner de chance à l’autre personne de parler. La clé de la connexion entre vous et de la réussite de l’échange c’est votre intérêt démontré pour ce que la personne a à dire.

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